lunes, 27 de agosto de 2007

Résumé des vacances (2ème semaine)

Samedi 18 : Arrivée à La Paz. Destination Loki Hostel. C'est un hostel pour des Anglo-saxons par des Anglo-saxons. Un bar très actif est là pour étancher la soif des Irlandais présents. La paz est une ville très agréable, où l'on risque de se faire écraser à chaque instant. Et Bolivia, et non Conforama, est le pays où la vie est moins chère. Un jus de fruit frais à 20 cents. Des énormes gâteaux à la crème pour huit personnes à 3,5 euros, Hamburgers à 25 cents, DVD pirates à 80 cents, foetus de lamas séchés à je n'ai pas demandé, la liste est longue. Par contre, à part les échoppes, il n'y a pas grand chose à voir.
Dimanche 19 : J'erre dans La Paz transformée en gigantesque marché et je fais quelques courses de souvenirs, pas assez comme je le verrai plus tard.
Lundi 20 : Descente de la route de la mort. Cette route n'est plus vraiment dangereuse maintenant qu'elle est interdite à la circulation motorisée. C'est 65 km de descente et les paysages sont splendides. On arrive près de Coroico, ancien haut lieu de la production de coca à usage stupéfiant. Le prix de l'excursion est sans doute exagéré. J'ai rencontré d'autres touristes qui avaient fait une descente dangereuse et à sensation, toujours avec une agence. L'un d'eux s'était fait une entorse à la cheville. C'est donc une option à réserver pour une fin de séjour.
Mardi 21 : Bus pour Copacabana, au bord du lac Titicaca. C'est une ville à l'aspect délabré mais charmante. Les chambres sont à 1,5 euros et un repas complet à 1,2 euros. J'explore les environs, rencontre un jeune guide de l'âge de Marie-Liesse. Je ne comprends pas tout ce qu'il dit mais je n'ose interrompre sa récitation. La population alternative est plus présente dans cette ville, sans doute attirée par la mystique du lieu. Truite au déjeuner et au diner.
Mercredi 22 : Départ pour l'Isla del Sol. Les paysage sont splendides. j'ai presque le temps d'explorer toute l'île. Retrouvailles avec d'anciens compagnons de route. Nuit sur l'île. La chambre est mauvaise mais la vue est splendide et me permettra d'assister au lever de soleil sans me lever.
Jeudi 23 : Retour à Copacabana et départ pour Puno au Pérou. Pérou, le pays où la vie est plus chère et les gens agressifs. Les prix sont les même qu'en Bolivie sauf qu'ils sont libellés en soles qui sont 2,5 fois plus chers. Les gens vous considèrent comme un porte-monnaie. Ils se reposent un peu trop sur leurs paysages et font trop rarement l'effort d'être sympathique. Je mange une pizza infâme pour le dîner.
Vendredi 24 : Excursion avec une agence. Villages flottants d'Uros : intéressant bien que très commercial. île d'Amantani : Nous sommes répartis dans des familles. Nous mangeons des repas typiques, prétexte pour nous faire manger des repas bien pauvres. Au moins, j'ai pu goûter à de nombreuses variétés de pommes de terre. Mais cela constitue l'ordinaire des habitants. Et nous incite à répondre plus favorablement aux nombreuses sollicitations pour un pourboire. Coucher de soleil vu du temple de Pachamama. On peut y constater l'invasion du Pérou par les Québécois. Leurs commentaires sont amusants du fait de leur accent. "Ça aa d'l'allure"
Petite soirée en costumes traditionnels au son d'un groupe local qui reprend des chants du coin mais aussi El Condor Pasa, La Bamba, et d'autres chansons entendues au cours de mes pérégrinations. Coucher toutefois assez tôt. Mais, dans ces coins où il n'y a pas l'électricité on vit comme les poules.
Bonne Nuit.

sábado, 25 de agosto de 2007

Rapide résumé de mes vacances (1ère semaine)

Samedi 11 : Bus pour San Pedro de Atacama 22h
Dimanche 12 : Arrivé à San Pedro (2500m), j'échoue dans le premier hostel venu.
Lundi 13 : Lever 3h30. Dépôt des bagages à l'auberge de jeunesse de la ville. Départ à 4h pour les geysers du Tatio. Moins impressionnants qu'attendus mais beau spectacle tout de même. Bain à 4200m. Arrêt dans un village au retour. J'enchaîne l'après-midi par une excursion dans le Salar d'Atacama avec la même agence. Visite d'un canyon fertile, caché dans une faille au milieu du désert le plus aride du monde. Visite (la grand place) d'un village qui n'a rien de remarquable. Au salar, l'attraction principale est, en théorie, les flamants. Ils sont peu nombreux. Mais finalement j'assiste à un superbe coucher de soleil ainsi qu'à l'arrivée de nombreux flamants.
Location d'un vélo pour le lendemain. C'est un superbe VTT en alu dont la fouche téléscopique mériterait d'être graissée et réglée. Dans le magasin, je rencontre un, petit, groupe de scouts de la région lilloise. Ils ont le même projet que moi : voir le lever du soleil dans la Vallée de la Lune. Nous décidons de faire route commune et rendez-vous est fixé pour le lendemain à 5h45.
Mardi 14 : A 6h, toujours personne en vue, je me lance de peur de manquer l'attraction du jour. Très vite les piles de ma frontale rendent l'âme. Problème un peu gênant, heureusement la route n'est pas en trop mauvais état. Je me trompe, presque, de chemin. J'arrive à 6h50 sur les lieux. Je gravis la première grande dune que j'aperçois. On m'avait dit en effet que le meilleur point de vue est la grande dune. Manque de chance celle-ci était au virage suivant. Mon ascension est peu rapide et j'assiste au lever proprement dit à mi-hauteur de dune. Une fois en haut je découvre la véritable grande dune ainsi que le paysage lunaire. Il n'y a qu'un seul petit groupe de touristes, fait appréciable quand on sait qu'ils sont 500 à se masser sur la dune pour la puerta del sol. Rejoint par les scouts, partis 5 min après moi, nous allons au sonmmet de la grande dune et apprécions le panorama. Un pickup passant par là ramasse le vélo d'un de membres du groupe et, malgré nos cris et nos signes, s'en va, tranquille bill. C'est un retour à pied et 200 euros à payer qui attendent Nicolas. L'après-midi je poursuis seul mon exploration de la région à vélo. Et c'est fourbu, après quelques 60km, que je rentre à l'hostel. Petite soirée au bar avec d'autres backpackers et coucher à 1h.
Mercredi 15 : Départ pour la Bolivie pour une excursion de 3 jours en 4x4. Le poste-frontière bolivien est à 4500m d'altitude. Je me retrouve, sous la conduite d'Hector, notre chauffeur, avec trois Irlandais, un Kiwi et un Froggy. Je ressens au cours de cette première journée le soroche. Les paysages sont splendides, comme le mal de tête est puissant. Les photos remplaceront avantageusement toute description que je pourrais faire. L'ambiance du groupe est excellente. Hector semble prudent et non-alcoolique. Seul un trou, plus gros qu'une pièce de deux euros, dans un des pneus pourrait faire naître une quelconque inquiètude. Je prends de l'aspirine le soir, c'est une erreur. Le refuge est très simple et je me sers, sans doute pour l'unique fois du voyage, de mon sac de couchage. Je pense que je passe la meilleure nuit des gens du groupe, le froid étant un ennemi terrible, mais ce n'était pas fou quand même.
Jeudi 16 : Poursuite du voyage. Flamants, vigognes, lagunes colorées et arrivée dans le salar d'Uyuni. Quelques saignements de nez de votre serviteur, quelques discussions sur la coupe du monde de rugby et les voyages de chacun, nous avançons sans encombres. Une petite ascension à l'arrivée pour se dégourdir les jambes et c'est une pièce et une douche chaude qui nous attendent.
Vendredi 17 : Après un énième lever de soleil, nous découvrons de plus prêt le clou du tour : le Salar d'Uyuni. C'est blanc partout mais cela fait son effet. Nous rejoignons ensuite Uyuni, ville digne du Far West américain. C'est jour de fête. Les écoles de la ville défile et nous pouvons constater que les fanfares jouent les mêmes airs partout dans le monde. Une petite déconvenue : le seul distributeur automatique de la ville ne fonctionne pas. Je me retrouve sans argent pour rejoindre La Paz. Mes compagnons de voyages offrent généreusement de payer les huit euros du billet, car nos routes se séparent. Heureusement je n'ai pas eu à abuser de leur génerosité. Un transporteur me fait crédit jusqu'à La Paz en échange de la garde de mon passeport. Je fournis ma carte d'identité. Le bus bolivien est correct et loin des descriptions alarmistes faites par certains voyageurs. J'attends en ce moment à Puno mon bus pour Cuzco. Celui-ci devrait arriver à 4h30 du matin. Génial. A bientôt pour le récit de la suite de mes aventures et un comparatif des bus chiliens, boliviens et péruviens.

viernes, 10 de agosto de 2007

Colo-Colo/Real Potosi : match retour de la Copa Sudamericana

Je tue tout de suite le suspense. Colo-Colo a gagné 3-1 et s'est qualifié pour la suite de la compétition. L'intérêt n'était pas là. Il s'agissait pour moi, ethnologue amateur et amateur de football, de vivre la passion chilienne pour le football. Colo-Colo est le plus prestigieux club du Chili et c'est l'un des nombreux clubs de Santiago.
L'Estadio Monumental est dans le Sud-Est de Santiago, assez loin du centre. Le trajet en métro m'a permis de traverser des quartiers que d'habitude on ne visite pas. Je n'ai pas eu un instant envie de descendre du métro pour mieux les connaître. Le public qui se rendait au match était aussi différent de celui qu'on croise habituellement dans le centre de Santiago. Heureusement le match était un match international et il n'y avait pas de possibilité de bagarres entre supporters, bien que les fans du psg réussissent à se battre entre eux. Ne connaissant pas les lieux et pas forcément très rassuré, j'ai pris un billet à la première caisse venue. Les policiers en tenue de Robocop ajoutaient à l'ambiance de zone industrielle à l'approche d'une bataille entre bandes. Le stade était rempli de 10 à 20% de sa capacité. Lorsqu'on regarde un match à Santiago le lendemain d'un jour de neige, on comprend qu'il faut vraiment être fan pour supporter son équipe. D'ailleurs, les supporters présents ont chanté tout le match. Ils ont salué son début par des feux d'artifices. Tout le monde supportait la même équipe. L'ambiance était excellente. Mais je pense qu'il vaut mieux venir voir un match en été.
Pour ceux que le foot intéresse et j'espère qu'ils existent, le niveau est très faible. Les joueurs sont très bon techniquement mais le replacement physique est inexistant, les joueurs gardent trop la balle, le ballon n'est à terre que le temps qu'un joueur fasse trois dribbles avec, l'engagement pysique est faible. En fin de compte, comme l'a dit Hegel, maître à penser des commentateurs sportifs : "C'est celui qui en veut le plus qui gagne"

Grand gala des 150 ans du corps de ballet de Santiago

C'était mardi dernier. J'après pris une place en matinée. Le théâtre municipal de Santiago, haut lieu de l'art lyrique en Amérique du Sud, est un théâtre à l'italienne plutôt petit. La visibilité est donc très bonne. Le public était constitué de retraités et d'écoliers (collégiens et lycéens). Cette représentation était très courte mais mêlait des pièces classiques à d'autres plus modernes. Les danseurs faisaient étalage de leur talent. Le seul regret est qu'en matinée l'orchestre n'est pas présent, ce qui est un problème quand la sono est parfois déficiente. Sinon, on peut penser qu'ils ont choisi de passer la meilleure interprétation. Mais pour trois euros en orchestre, je ne vais pas me plaindre.

lunes, 6 de agosto de 2007

Week-end à Pucòn

Il n'y a pas de bus de nuit pour Mendoza en hiver. Je ne verrais donc pas l'Argentine lors de ce voyage. A défaut de goûter aux vins et aux barbecues argentins, j'ai choisi d'aller à Pucon dans la région des lacs, à 900km au Sud de Santiago. Après un voyage en bus de nuit décrit dans un autre post, je posai mes affaires à l'hostel El Refugio. Il avait les meilleurs retours sur www.hostelworld.com et avait l'avantage d'être situé en face du terminal de bus de ma compagnie. Je partis ensuite à la recherche d'activités à faire. Les agences pour faire ce genre d'activités sont nombreuses mais peu étaient ouvertes. Je tombai sur une agence de Français, évidemment recommandée par le GDR (Guide du Routard, pour ceux qui ne sont pas des Français moyens ou qui ne se fient qu'au Guide Bleu; je recommande peu ce torchon bobo, réactualisé tous les cinq ans et donc inexact. Je parle du GDR bien sûr. Je ne recommande pas non plus le Guide bleu. C'est un guide pour ceux qui ne veulent rien voir mais tout savoir.) Dans cette agence, il y avait des jeunes Français en stage; au Chili, il y a beaucoup de stagiaires français exploités par des patrons souvent français. Le filon semble bon. Ils vendent du rêve, ce qui est un peu le cas à Pucon, mais cela reste de l'exploitation au regard des salaires de misère versés aux stagiaires. C'est toujours bizarre de voir un diplômé de Sup de co de province travailler 7 mois chez un loueur de ski pour le prix d'une femme de ménage chilienne. L'exploiteur en chef m'a convaincu d'aller faire du ski sur les pentes du volcan de Villarica, en dépit du fait qu'il n'y avait que trois remontées mécaniques d'ouvertes et que le forfait journée était presque à trente euros. La neige était mauvaise, les pistes courtes et peu nombreuses, le temps exécrable. Je me suis souvenu pourquoi le ski était parfois décevant. En plus un des skis n'avaient pas été réglés, j'avais toutes les raisons d'en vouloir au vendeur et de m'en vouloir. Faire du ski alors qu'il y a de superbes randonnées à faire dans les Parcs nationaux à proximité. En rentrant, je me suis renseigné sur la météo du lendemain. Je voulais savoir si l'ascension du volcan était possible. Toutes les agences me disaient qu'il allait pleuvoir. Mon dimanche allait être pire que mon samedi. Pas d'ascension ni de randonnée sous la pluie. J'étais un peu déprimé et je me disais que j'aurais mieux fait d'aller dans le Nord du Chili. De retour à l'hostel, j'exprimai mon désir d'aller aux thermes, une valeur sûre. En discutant un peu avec les gens de l'hostel, je leur demandais pourquoi les locaux n'allaient pas aux thermes. La réponse évidente fusa : c'est trop cher. Mais ils n'étaient à l'hostel que pour aider un ami, un Allemand de 20 ans qui avait passé son année à faire des petits boulots en Amérique latine. Finalement, c'est tous ensemble que nous nous sommes rendus aux thermes. Les thermes de Los Pozones sont creusés dans la roche et en plein air. Après m'être changé, c'est sciemment que je laissai mes chaussures avec mes autres affaires. Je pensais que ça faisait partie du charme de marcher pieds nus sur les cailloux et les graviers entre deux bassins à 11h du soir. La douleur fait oublier le froid. Les bains étaient très agréables, l'un deux était même trop chaud pour moi. Imaginez donc ! Nous avions partagé le transport avec un Canadien, Sean, qui jouera un rôle plus tard dans mon week-end. Nous sommes rentrés crevés mais affamés. A une heure du matin, je pus enfin apprécier un hamburger plutôt médiocre. Je mis mon réveil à 6h30 en espérant qu'une ascension du volcan serait possible. Malgré toutes mes mésaventures du samedi, il était encore possible de faire pire. Après un réveil très difficile, je pris mes affaires et rejoignis les rues désertes de Pucon. Aucune agence n'était ouverte, du moins dans le coin où j'errais. La conjonction de l'absence de touristes et des mauvaises prévisions n'avaient pas incité les guides à se lever. Je croisai Sean. Nous nous décidâmes à attendre ensemble. A 8h, un peu désespérés, nous fîmes un dernier passage dans l'allée principale pour tomber sur une agence qui ouvrait. Le temps était splendide, le vent était quasi-nul, on ne pouvait rêver mieux. Nous nous joignîmes au groupe.
Une fois équipés, un minibus nous amena au pied du volcan, c'est-à-dire à 1000m d'altitude. Un peu moins de 2000m de dénivelé nous attendait. Très vite, un des deux couples qui nous accompagnait montra des signes de faiblesse. Il était clair que nous n'arriverions pas au bout avec eux. Nous les convainquîmes, à l'altitude de 1400m, d'abandonner pour ne pas mettre le succès du "groupe" en péril. Inutile de dire que ce ne fut pas chose aisée vu le prix payé pour l'ascension et le refus de l'agence de les rembourser. Mais l'argent ne peut pas tout payer, du moins ils auraient du payer plus et prendre un hélico. L'ascension se poursivît sans encombres si ce n'est que Sean et mois montions deux fois plus rapidement que le couple restant. Ces derniers, deux thésards, l'un en économie, l'autre en lettres, l'un argentin, l'autre espagnole, et qui vivent à Paris, ne nous aidaient pas à rattraper le retard pris. Il fallait que nous soyions au sommet au plus tard à 15h30. Mais, contrairement aux règles en vigueur dans le Parc national de Villarica, notre groupe n'était accompagné que par un guide. Nous (Sean et moi) préférâmes rester avec lui. Nous chaussâmes les crampons assez tôt. Et l'ascension reprit son cours. Mais le couple hispano-argentin était trop lent. Ils me dirent qu'ils étaient des intellectuels. Je leur répondis qu'il m'arrivait à moi aussi de faire travailler mon cerveau. A 14h, nous prîmes la décision de poursuivre l'ascension seuls. Nous étions très en retard, il fallait faire vite. Mais j'avais fait une grosse erreur. Je n'avais rien emporté à boire ni à manger. Je n'avais pas non plus petit déjeuner. Il me restait de mon pique-nique de samedi une tranche de saucisson et un petit pain. Je commençai à avoir des crampes. Heureusement, nous croisâmes un guide qui redescendait. Il me donna sa gourde pleine d'eau. Les effets ne furent pas immédiat, loin de là. Mais nous continuâmes. J'étais le boulet que Sean trainait. Mais je ne voulais pas lui coûter le sommet et je continuais tant bien que mal. Nous étions clairement en retard. Mais au moment d'aborder la dernière portion, mes crampes disparurent et je pus gravir allégrement la pente et être irresponsable pour deux en le persuadant de poursuivre jusqu'au sommet malgré notre retard, la glace et les gaz. C'est à seize heures que nous arrivâmes au sommet. Nous n'étions pas fiers, nous ne pensions qu'à prendre quelques photos et à repartir. En l'absence de guide, nous ne nous sommes pas aventurés à faire le tour du cratère et nous n'avons donc pas vu la lave qui, de notre côté, était masquée par la fumée. Et il était temps de redescendre. Complétement crevé, je freinais mon compagnon d'ascension lors de la descente. Mais les paysages étaient splendides et nous l'avions fait. C'est à six heures et demie que nous rejoignîmes le point de départ. Le guide nous y attendait, sans doute soulagé de nous voir sains et saufs même si l'ascension ne présente aucune difficulté. A l'agence, le guide n'avait que ces mots à la bouche "Gringos locos", mais il semblait apprécier l'effort. Nous pûmes apprécier une glace, frustrés que nous étions d'avoir vu toute cette neige pendant la journée et de ne pouvoir la prendre pour se désaltérer. Un chocolat chaud et une petite cerveza conclurent nos aventures communes.
Il me restait à prendre mes affaires à l'auberge et à rentrer. A l'auberge, je rencontrai un Brésilien qui me parla des études en France et de l'accord que son université à Rio avait avec une certaine Ecole Polytechnique ( nous avions discuté de beaucoup d'autres choses avant d'en arriver là). Je lui conseillai cette institution respectable s'il avait la possibilité d'y aller. Je saluai mes autres et je partis.
Une dernière anecdote, le matin à Santiago, je dus attendre le dixième métro pour pouvoir monter. Plus de détails dans une réédition du post.

J'ai testé pour vous : Pullmann Bus

Pour aller à Pucon, et en revenir, j'ai choisi Pullmann Bus. Il y avait moins de queue aux guichets que chez Tur Bus. J'avais pris un billet en semi-cama. Tout le monde dit que les bus chiliens sont supers. C'est vrai, c'est incomparable à l'Europe. Ceux qui l'avaient pris m'avait dit que la semi-cama était l'équivalent de la business-class dans un avion. De mon expérience, je dirais de la business-class pour Chiliens, car, pour ma part, je ne pouvais pas allonger mes jambes complétement. Quand vous choisissez votre place au départ, si possible, évitez les places à l'arrière. C'est ce que j'avais à l'aller. C'est à côté des toilettes et au-dessus du moteur. On peut attendre mieux. Chez Pullmann, ils offrent un rafraîchissement au départ et un biscuit à l'arrivée. Il est assez facile de dormir. Ils fournissent une couverture et un petit oreiller. Le rapport qualité-distance-prix est plus qu'honnête.
Recommandé en attendant de tester la concurrence.

jueves, 2 de agosto de 2007

Providencia

Aujourd'hui je me suis promené dans le quartier de Providencia. C'est le quartier d'affaires de Santiago. Les tours de verre y sont nombreuses et récentes. D'autres sont en construction. Les résidences sont occupées par un public aisé. Les Porsche Cayenne, BMW série 7 ou Audi Q7 ne feraient pas honte à un habitant de Park Avenue. Il y a même de nombreuses maisons gigantesques et d'aspect cossu qui rappellent Greenwich, Connecticut, paradis des gérants de hedge-funds pour ceux qui ne le sauraient pas. L'avenue Suecia, coin souvent recommandé aux étrangers pour sa vie nocturne, ressemble à un Disneyland où Budweiser, signe d'authenticité qui ne trompe pas, aurait remplacé Coca-Cola, quoique les deux cohabitent peut-être aux U.S..
Une fois que vous savez cela, vous connaissez assez bien Providencia. Du moins, je le crois. Même si je n'y ai été qu'une fois.
Quelques remarques sans rapport avec le quartier.
Il vaut mieux être médecin au Chili qu'en France. Vous pouvez facturer la consultation 40$ et dans ce cas-là, le public n'est pas à la CMU. On oubliera alors un peu le serment d'Hippocrate.
Les librairies chiliennes sont mal achalandées. Pour le pays de Pablo Neruda, on semble y préférer ses maisons à son oeuvre.
Il n'y a pas de tablette de chocolat noir, sans amélioration arômatique. Grande perte.
Trouver du beurre doux est aussi une tâche compliquée.
Dans une rame de métro chilien, on ne peut jamais s'asseoir, trop peu de places et trop de succès. Les poignées pour ne pas tomber sont à la hauteur de mon épaule et je peux quasiment voir à l'autre bout de la rame.
Une chilienne blonde est une chilienne teintée. Le contraire aurait été étonnant.
Hugo Chavez a des neveux blonds et Anglais.