sábado, 25 de agosto de 2007

Rapide résumé de mes vacances (1ère semaine)

Samedi 11 : Bus pour San Pedro de Atacama 22h
Dimanche 12 : Arrivé à San Pedro (2500m), j'échoue dans le premier hostel venu.
Lundi 13 : Lever 3h30. Dépôt des bagages à l'auberge de jeunesse de la ville. Départ à 4h pour les geysers du Tatio. Moins impressionnants qu'attendus mais beau spectacle tout de même. Bain à 4200m. Arrêt dans un village au retour. J'enchaîne l'après-midi par une excursion dans le Salar d'Atacama avec la même agence. Visite d'un canyon fertile, caché dans une faille au milieu du désert le plus aride du monde. Visite (la grand place) d'un village qui n'a rien de remarquable. Au salar, l'attraction principale est, en théorie, les flamants. Ils sont peu nombreux. Mais finalement j'assiste à un superbe coucher de soleil ainsi qu'à l'arrivée de nombreux flamants.
Location d'un vélo pour le lendemain. C'est un superbe VTT en alu dont la fouche téléscopique mériterait d'être graissée et réglée. Dans le magasin, je rencontre un, petit, groupe de scouts de la région lilloise. Ils ont le même projet que moi : voir le lever du soleil dans la Vallée de la Lune. Nous décidons de faire route commune et rendez-vous est fixé pour le lendemain à 5h45.
Mardi 14 : A 6h, toujours personne en vue, je me lance de peur de manquer l'attraction du jour. Très vite les piles de ma frontale rendent l'âme. Problème un peu gênant, heureusement la route n'est pas en trop mauvais état. Je me trompe, presque, de chemin. J'arrive à 6h50 sur les lieux. Je gravis la première grande dune que j'aperçois. On m'avait dit en effet que le meilleur point de vue est la grande dune. Manque de chance celle-ci était au virage suivant. Mon ascension est peu rapide et j'assiste au lever proprement dit à mi-hauteur de dune. Une fois en haut je découvre la véritable grande dune ainsi que le paysage lunaire. Il n'y a qu'un seul petit groupe de touristes, fait appréciable quand on sait qu'ils sont 500 à se masser sur la dune pour la puerta del sol. Rejoint par les scouts, partis 5 min après moi, nous allons au sonmmet de la grande dune et apprécions le panorama. Un pickup passant par là ramasse le vélo d'un de membres du groupe et, malgré nos cris et nos signes, s'en va, tranquille bill. C'est un retour à pied et 200 euros à payer qui attendent Nicolas. L'après-midi je poursuis seul mon exploration de la région à vélo. Et c'est fourbu, après quelques 60km, que je rentre à l'hostel. Petite soirée au bar avec d'autres backpackers et coucher à 1h.
Mercredi 15 : Départ pour la Bolivie pour une excursion de 3 jours en 4x4. Le poste-frontière bolivien est à 4500m d'altitude. Je me retrouve, sous la conduite d'Hector, notre chauffeur, avec trois Irlandais, un Kiwi et un Froggy. Je ressens au cours de cette première journée le soroche. Les paysages sont splendides, comme le mal de tête est puissant. Les photos remplaceront avantageusement toute description que je pourrais faire. L'ambiance du groupe est excellente. Hector semble prudent et non-alcoolique. Seul un trou, plus gros qu'une pièce de deux euros, dans un des pneus pourrait faire naître une quelconque inquiètude. Je prends de l'aspirine le soir, c'est une erreur. Le refuge est très simple et je me sers, sans doute pour l'unique fois du voyage, de mon sac de couchage. Je pense que je passe la meilleure nuit des gens du groupe, le froid étant un ennemi terrible, mais ce n'était pas fou quand même.
Jeudi 16 : Poursuite du voyage. Flamants, vigognes, lagunes colorées et arrivée dans le salar d'Uyuni. Quelques saignements de nez de votre serviteur, quelques discussions sur la coupe du monde de rugby et les voyages de chacun, nous avançons sans encombres. Une petite ascension à l'arrivée pour se dégourdir les jambes et c'est une pièce et une douche chaude qui nous attendent.
Vendredi 17 : Après un énième lever de soleil, nous découvrons de plus prêt le clou du tour : le Salar d'Uyuni. C'est blanc partout mais cela fait son effet. Nous rejoignons ensuite Uyuni, ville digne du Far West américain. C'est jour de fête. Les écoles de la ville défile et nous pouvons constater que les fanfares jouent les mêmes airs partout dans le monde. Une petite déconvenue : le seul distributeur automatique de la ville ne fonctionne pas. Je me retrouve sans argent pour rejoindre La Paz. Mes compagnons de voyages offrent généreusement de payer les huit euros du billet, car nos routes se séparent. Heureusement je n'ai pas eu à abuser de leur génerosité. Un transporteur me fait crédit jusqu'à La Paz en échange de la garde de mon passeport. Je fournis ma carte d'identité. Le bus bolivien est correct et loin des descriptions alarmistes faites par certains voyageurs. J'attends en ce moment à Puno mon bus pour Cuzco. Celui-ci devrait arriver à 4h30 du matin. Génial. A bientôt pour le récit de la suite de mes aventures et un comparatif des bus chiliens, boliviens et péruviens.

1 comentario:

AH dijo...

Tout le monde est ravi d'avoir de tes nouvelles. Le Pérou doit être un peu sans dessus dessous après le tremblement de terre. Bon séjour chez les Incas.